30.4.06

Textes




Un , Daou , Tri

Deux sourires si fragiles
Deux signes si subtils
Deux voix chantantes

Trois parties dans le monde
Trois royaumes qui grondent
Trois fleurs brillantes

Quatre pierres à aiguiser
Aiguisent les épées
Quatre pierres brûlantes

Cinq âges dans la durée
Cinq rochers sur le cœur
Des herbes coupantes

REFRAIN

Un, daou, tri, pevar, pemp
Ch’rouech, seiz, eiz, nao, dek

Dix, neuf, huit, sept, six, cinq
Quatre, trois, deux, trois, deux, un



Sept soleils et sept lunes
Sept planètes sur la dune
Humeur peccante

Huit vents sur la montagne
Huit désirs qui me gagnent
Pluie persistante

Neuf jolies femmes qui dansent
Neuf robes de laine caressantes
Façon bruissante

Dix vaisseaux ennemis
Dix hommes dans la nuit
Bannières clinquantes

Laurent Grippay
Chanson extraite de l'album "Dizehan"



La route des reines

Il est très difficile de rentrer dans la danse
Il ne faut pas crier et dire ce que l’on pense
Jamais quelqu’un pourra nous sortir de la transe
Sous peine de châtiments et vagabondance

Il nous faudra bouger et voir la mort en face
Nous partirons vainqueurs avec beaucoup d’audace
Sur le chemin des reines, revêtus de cuirasses
Relevant la tête en effaçant nos traces

REFRAIN

J’ai trop passé de temps sur cette latitude
J’ai trop passe de temps trop passé de temps
J’ai rencontre souvent beaucoup de solitude
J’ai rencontré souvent rencontré souvent
J n’ai pas assez souvent aimé ton attitude
J n’ai pas assez souvent pas assez souvent
Je t’ai donné du vent avec incertitude
Je t’ai donnée du vent t’ai donné du vent

Par une nuit sans lune nous nous sommes échappés
La pluie, le vent, la brume, nous empêchent d’avancer
Devons prier notre ange que le destin changé
Nous donne la direction de cette terre rêvée

Nos corps couverts de boue nos membres égratignés
La marche de la nuit nous a bien fatigués
J’entends déjà le chant de ces soldats-guerriers
devoir nous rameneret nous faire prisonniers

Dans l’encre de la nuit, les falaises à nos pieds
Je percevais l’écume, le vent flattait mon nez
La mer n’était pas loin il fallait naviguer
Mon grimoire dans les mains, je ne l’ai pas quitté

Les portes sont verrouillées, les voiles sont déployées
Le bâtiment qui tangue il faut appareiller
Le voyage sera long il nous faut naviguer
Au royaume des mers, cap sur l’éternité

Il n’est plus difficile de rentrer dans la danse
Jamais ils ne pourront nous sortir de la transe
Sans peine ni châtiments plus de vagabondance
Déjà on peut crier et dire ce que l’on pense
Nous sommes partis vainqueurs avec beaucoup d’audace
Il ne faut plus bouger et voir la vie en face
Sur le chemin des reines revêtus de cuirasses
Relevons la tête effaçons nos traces


Laurent Grippay
Chanson extraite de l'album " Dizehan"